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Damien Jost
Avocat - fondateur du cabinet JOST-JURIDIAG
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July 29, 2025
đŸ‘©â€âš–ïž Les rapports de diagnostic immobilier sont rĂ©guliĂšrement critiquĂ©s par des juges. 👇 Exemple n°2 👇 Le choix des mots Le juge prĂȘte Ă©galement une attention extrĂȘme aux mots employĂ©s dans le  rapport (Et pas uniquement Ă  la typographie. Voir mon post prĂ©cĂ©dent.) Voici un cas rĂ©el oĂč le diagnostiqueur fut chargĂ© d’établir un rapport termite. Dans son rapport, l’expression « pourriture cubique » a ici permis au diagnostiqueur d’échapper Ă  toute critique (l’agent immobilier mis en cause s’est dĂ©fendu en essayant d’incriminer l’opĂ©rateur pour manquement au devoir de conseil) A l’évidence, le juge considĂšre la formule « pourriture cubique » comme trĂšs  parlante, Ă  tout le moins pour un professionnel de l’immobilier (voire du droit !). Dans cette dĂ©cision, le juge va jusqu’à dire que cette formule se suffit Ă  elle-mĂȘme (et n’appelle donc ni explication ni prĂ©conisation, Ă  tout le moins de la part de l’opĂ©rateur). Aussi, l’insertion de cette formule aurait dĂ» pousser l’agence immobiliĂšre à  assumer son propre devoir de conseil (sans pouvoir incriminer l’opĂ©rateur)
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July 29, 2025
Discussion about this post
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Sophie Chartier
Diagnostics immobiliers, diagnostics avant travaux, DTG, PPPT, audits énergétiques
1 month ago
Encore une connerie d'un juge ! Désolée, mais "pourriture cubique" ne signifie pas "mérule". D'autres champignons lignivores en produisent.
La MĂ©rule, le Notaire et le Diagnostiqueur. Non, ce n'est pas le titre d'une Fable de La Fontaine qui vous aurait Ă©chappĂ© ! 👇 C'est plutĂŽt l'histoire d'une belle rĂ©ussite pour le CABINET JOST - JURIDIAG RĂ©sumĂ©: (pour avoir accĂšs Ă  notre analyse dĂ©taillĂ©e, voir en commentaire) Un diagnostiqueur est missionnĂ© pour la vente d’une maison situĂ©e hors zone termite. 🍄 Apercevant sur un mur une "moisissure" jaunĂątre, il conseille Ă  son client (vendeur) de faire analyser cette substance par un spĂ©cialiste mĂ©rule (prĂ©cision importante : le diagnostiqueur ne possĂšde lui-mĂȘme aucune compĂ©tence dans le domaine parasitaire). Le vendeur ayant acceptĂ© cette proposition, un prĂ©lĂšvement est envoyĂ© Ă  un laboratoire, qui conclut Ă  l’absence de mĂ©rule (tout en prĂ©cisant que ce rĂ©sultat ne concerne pas l’immeuble dans sa globalitĂ©). La vente faite, l’acquĂ©reur dĂ©couvrira rapidement la prĂ©sence de mĂ©rule ! L’acquĂ©reur attaque le diagnostiqueur, auquel il reproche d’avoir manquĂ© au devoir de conseil. Dans le cadre d’une dĂ©fense pro-active, le cabinet JOST a dĂ©montrĂ© que le problĂšme ne vient pas du diagnostiqueur mais du notaire : en effet, l’acte de vente prĂ©cise que l’analyse faite par le laboratoire dĂ©montre qu’il n’y a pas de mĂ©rule dans l’immeuble. Le juge a tranchĂ© (pas encore de façon dĂ©finitive) : le consentement de l’acquĂ©reur a Ă©tĂ© faussĂ© EXCLUSIVEMENT par les termes de l’acte notariĂ©.
24 comments
March 31, 2025
❗ Actualiser/rectifier un rapport de diagnostic: une situation Ă  risque. 🧭 Un notaire demande au diagnostiqueur d’ "actualiser" un rapport « termite », car la vente se signera
 demain ! La prudence serait alors d’exiger un dĂ©lai suffisant afin de retourner sur site, avant de dĂ©livrer un rapport actualisĂ© (sans usage excessif du « copier/coller »). La pratique rĂ©vĂšle cependant des comportements assez variĂ©s en la matiĂšre (qui traduisent, parfois, une prise de conscience insuffisante des risques d’un diagnostic actualisĂ© « Ă  distance »). cf. DIAGACTU de janvier 2025: "Le renouvellement hors sol" Supposons toutefois que le diagnostiqueur parvienne Ă  obtenir du notaire un dĂ©lai suffisant afin de retourner sur site. Contrairement Ă  ce que l’on pourrait croire, rien n’est alors aussi simple qu’il y paraĂźt. 🧐 Cas rĂ©el: De retour sur le terrain, le diagnostiqueur s’aperçoit que lors de son passage initial un Ă©lĂ©ment amiantĂ© a Ă©tĂ© omis. En effet, l’opĂ©rateur n’a pas examinĂ© la sous-toiture car le donneur d’ordre a  affirmĂ© qu’elle daterait d’aprĂšs 1997. Lors de son retour sur site, l’opĂ©rateur, pris de doute, pratique un prĂ©lĂšvement, qui finalement confirmera la prĂ©sence d’amiante. ParallĂšlement au rapport termite actualisĂ©, que faire ? Editer un nouveau rapport amiante ? Certains seront tentĂ©s de retoucher le rapport initial, en livrant une « version 2 » qui sera ensuite transmise au donneur d’ordre et/ou Ă  son reprĂ©sentant. D’autres prĂ©fĂšreront Ă©tablir un rapport complĂ©mentaire (notion pourtant inconnue de la norme et/ou de la rĂ©glementation). ⚠ Rappelons que les sous-toitures restent un vrai sujet (l’amiante Ă©tant parmi les 1Ăšres causes de sinistre). Un premier rappel s’impose : tant que la vente n’a pas Ă©tĂ© finalisĂ©e par acte  notariĂ©, il est encore temps de rectifier les choses (n’en dĂ©plaise au nĂ©gociateur et/ou au propriĂ©taire), quitte Ă  renĂ©gocier les conditions de la vente. Encore faut-il choisir une mĂ©thode sĂ»re, mĂȘme si l’usage des actes rectificatifs s’est gĂ©nĂ©ralisĂ© (qu’il s’agisse d’une vente ou d’une dĂ©cision de justice). 💬 Conseils de prĂ©cautions rĂ©dactionnelles : ‱ toujours faire apparaĂźtre (dĂšs l’intitulĂ©) la notion de rapport rectificatif, ‱ expliquer (clairement) les raisons de ce rectificatif : dans notre exemple, une dĂ©couverte de matĂ©riaux amiantĂ©s aprĂšs le repĂ©rage initial, ‱ expliquer que le prĂ©lĂšvement opĂ©rĂ© a rĂ©vĂ©lĂ© une prĂ©sence d’amiante, ‱ recommander au lecteur (par exemple via la formule « annule et  remplace ») de ne pas tenir compte du rapport initial et de n’utiliser que le  rapport rectificatif en cas de vente et/ou de location. Enfin, l’on ne saurait trop insister sur la nĂ©cessitĂ© de conserver la preuve de l’envoi du rapport rectificatif (accusĂ© de rĂ©ception du mail d’envoi, etc.). IdĂ©alement, le rapport rectificatif sera aussi transmis au nĂ©gociateur de la vente ET au notaire, de maniĂšre Ă  Ă©viter tout risque d’évaporation d’un document contribuant Ă  la sĂ©curitĂ© rĂ©dactionnelle du diagnostiqueur.
13 comments
September 22, 2025