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Damien Jost
Avocat - fondateur du cabinet JOST-JURIDIAG
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March 31, 2025
La Mérule, le Notaire et le Diagnostiqueur. Non, ce n'est pas le titre d'une Fable de La Fontaine qui vous aurait échappé ! 👇 C'est plutôt l'histoire d'une belle réussite pour le CABINET JOST - JURIDIAG Résumé: (pour avoir accès à notre analyse détaillée, voir en commentaire) Un diagnostiqueur est missionné pour la vente d’une maison située hors zone termite. 🍄 Apercevant sur un mur une "moisissure" jaunâtre, il conseille à son client (vendeur) de faire analyser cette substance par un spécialiste mérule (précision importante : le diagnostiqueur ne possède lui-même aucune compétence dans le domaine parasitaire). Le vendeur ayant accepté cette proposition, un prélèvement est envoyé à un laboratoire, qui conclut à l’absence de mérule (tout en précisant que ce résultat ne concerne pas l’immeuble dans sa globalité). La vente faite, l’acquéreur découvrira rapidement la présence de mérule ! L’acquéreur attaque le diagnostiqueur, auquel il reproche d’avoir manqué au devoir de conseil. Dans le cadre d’une défense pro-active, le cabinet JOST a démontré que le problème ne vient pas du diagnostiqueur mais du notaire : en effet, l’acte de vente précise que l’analyse faite par le laboratoire démontre qu’il n’y a pas de mérule dans l’immeuble. Le juge a tranché (pas encore de façon définitive) : le consentement de l’acquéreur a été faussé EXCLUSIVEMENT par les termes de l’acte notarié.
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March 31, 2025
Discussion about this post
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Alexandre Savoye
Responsable scientifique et pédagogique Grand Paris et Nord-Ouest chez Inafon
12 days ago
Bonjour Maître, Serait-il possible de disposer des références de la décision, une fois définitivement rendue ? Bien à vous,
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Franck BENARD 🚀
Formateur & Auditeur Qualité | Consultant pour les Organismes de Formation | +250 missions réussies ✅ Accompagnement QUALIOPI 💡 Formation sur-mesure & Ingénierie pédagogique 🚀 Conseil en création d'entreprise.
6 months ago
Bravo au CABINET JOST - JURIDIAG pour cette belle victoire ! Cette affaire souligne l'importance cruciale de la précision dans la rédaction des actes notariés et la nécessité d'une communication claire entre tous les acteurs d'une transaction immobilière. Le diagnostiqueur a fait preuve de professionnalisme en recommandant une analyse spécialisée face à un doute, même hors de son domaine de compétence. Cela démontre l'importance de la vigilance et de la proactivité dans ce métier. Cette situation met en lumière la complexité des responsabilités dans le processus de vente immobilière. Elle rappelle à tous les professionnels du secteur - diagnostiqueurs, notaires, agents immobiliers - l'importance de la rigueur et de la précision dans leurs interventions respectives. En fin de compte, cette affaire servira probablement de jurisprudence et contribuera à renforcer les bonnes pratiques dans le secteur immobilier, au bénéfice de tous les acteurs impliqués. #DiagnosticImmobilier #Jurisprudence #Immobilier #ResponsabilitéProfessionnelle
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Vincent Chauveau, notaire
Notaire associé avec Me Alice Bacher et Me Guillaume Le Goff , à #nantes
6 months ago
Un préjudice : un acquéreur avec un appartement avec de la mérule . Élément clef de son consentement Une faute : un spécialiste qui indique qu’il n’y a pas de mérule alors qu’il y en a Un lien de causalité : la faute entraîne un défaut d’information de l’acquéreur sur la présence ou non de mérule. Le consentement a été faussé par le contrôle du spécialiste en mérule Le notaire n’est pas spécialiste de l’amiante , de la mérule , de l’électricité , du mesurage , etc. Le notaire réunit les pièces nécessaires et imposées par la loi . Après comme vous dites , au juge de trancher. Mais ce sera intéressant de lire le jugement et la démonstration du juge Le notaire a donc pris toutes les diligeances en conseillant à son vendeur de faire réaliser un diagnostic. Le sujet est bien la mérule et rien d’autre
La Mérule, le Notaire et le Diagnostiqueur. Non, ce n'est pas le titre d'une Fable de La Fontaine qui vous aurait échappé ! 👇 C'est plutôt l'histoire d'une belle réussite pour le CABINET JOST - JURIDIAG Résumé: (pour avoir accès à notre analyse détaillée, voir en commentaire) Un diagnostiqueur est missionné pour la vente d’une maison située hors zone termite. 🍄 Apercevant sur un mur une "moisissure" jaunâtre, il conseille à son client (vendeur) de faire analyser cette substance par un spécialiste mérule (précision importante : le diagnostiqueur ne possède lui-même aucune compétence dans le domaine parasitaire). Le vendeur ayant accepté cette proposition, un prélèvement est envoyé à un laboratoire, qui conclut à l’absence de mérule (tout en précisant que ce résultat ne concerne pas l’immeuble dans sa globalité). La vente faite, l’acquéreur découvrira rapidement la présence de mérule ! L’acquéreur attaque le diagnostiqueur, auquel il reproche d’avoir manqué au devoir de conseil. Dans le cadre d’une défense pro-active, le cabinet JOST a démontré que le problème ne vient pas du diagnostiqueur mais du notaire : en effet, l’acte de vente précise que l’analyse faite par le laboratoire démontre qu’il n’y a pas de mérule dans l’immeuble. Le juge a tranché (pas encore de façon définitive) : le consentement de l’acquéreur a été faussé EXCLUSIVEMENT par les termes de l’acte notarié.
24 comments
March 31, 2025
❗ Actualiser/rectifier un rapport de diagnostic: une situation à risque. 🧭 Un notaire demande au diagnostiqueur d’ "actualiser" un rapport « termite », car la vente se signera… demain ! La prudence serait alors d’exiger un délai suffisant afin de retourner sur site, avant de délivrer un rapport actualisé (sans usage excessif du « copier/coller »). La pratique révèle cependant des comportements assez variés en la matière (qui traduisent, parfois, une prise de conscience insuffisante des risques d’un diagnostic actualisé « à distance »). cf. DIAGACTU de janvier 2025: "Le renouvellement hors sol" Supposons toutefois que le diagnostiqueur parvienne à obtenir du notaire un délai suffisant afin de retourner sur site. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, rien n’est alors aussi simple qu’il y paraît. 🧐 Cas réel: De retour sur le terrain, le diagnostiqueur s’aperçoit que lors de son passage initial un élément amianté a été omis. En effet, l’opérateur n’a pas examiné la sous-toiture car le donneur d’ordre a  affirmé qu’elle daterait d’après 1997. Lors de son retour sur site, l’opérateur, pris de doute, pratique un prélèvement, qui finalement confirmera la présence d’amiante. Parallèlement au rapport termite actualisé, que faire ? Editer un nouveau rapport amiante ? Certains seront tentés de retoucher le rapport initial, en livrant une « version 2 » qui sera ensuite transmise au donneur d’ordre et/ou à son représentant. D’autres préfèreront établir un rapport complémentaire (notion pourtant inconnue de la norme et/ou de la réglementation). ⚠️ Rappelons que les sous-toitures restent un vrai sujet (l’amiante étant parmi les 1ères causes de sinistre). Un premier rappel s’impose : tant que la vente n’a pas été finalisée par acte  notarié, il est encore temps de rectifier les choses (n’en déplaise au négociateur et/ou au propriétaire), quitte à renégocier les conditions de la vente. Encore faut-il choisir une méthode sûre, même si l’usage des actes rectificatifs s’est généralisé (qu’il s’agisse d’une vente ou d’une décision de justice). 💬 Conseils de précautions rédactionnelles : • toujours faire apparaître (dès l’intitulé) la notion de rapport rectificatif, • expliquer (clairement) les raisons de ce rectificatif : dans notre exemple, une découverte de matériaux amiantés après le repérage initial, • expliquer que le prélèvement opéré a révélé une présence d’amiante, • recommander au lecteur (par exemple via la formule « annule et  remplace ») de ne pas tenir compte du rapport initial et de n’utiliser que le  rapport rectificatif en cas de vente et/ou de location. Enfin, l’on ne saurait trop insister sur la nécessité de conserver la preuve de l’envoi du rapport rectificatif (accusé de réception du mail d’envoi, etc.). Idéalement, le rapport rectificatif sera aussi transmis au négociateur de la vente ET au notaire, de manière à éviter tout risque d’évaporation d’un document contribuant à la sécurité rédactionnelle du diagnostiqueur.
13 comments
September 22, 2025