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Damien Jost
Avocat - fondateur du cabinet JOST-JURIDIAG
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March 8, 2025
Voici un nouvel article que j'ai écrit pour DIAGACTU. Il s'agit de DPE principalement. ⚖️ Une récente décision de Justice nous donne l'interprétation du Juge concernant le nombre de vérifications de l'isolation des murs, considéré comme "acceptable". En effet, selon eux : - le DPE n’a (certes) pas pour objet l’audit des éléments constitutifs du bâti, notamment un descriptif « scientifique » de toute l’isolation existante - si le technicien ne peut évidemment pas vérifier la surface réellement isolée, il doit en revanche « effectuer un point de contrôle sur chaque mur », via notamment le démontage d’une prise électrique, opération non destructive. 👇 Pour plus de détails 👇
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March 8, 2025
La Mérule, le Notaire et le Diagnostiqueur. Non, ce n'est pas le titre d'une Fable de La Fontaine qui vous aurait échappé ! 👇 C'est plutôt l'histoire d'une belle réussite pour le CABINET JOST - JURIDIAG Résumé: (pour avoir accès à notre analyse détaillée, voir en commentaire) Un diagnostiqueur est missionné pour la vente d’une maison située hors zone termite. 🍄 Apercevant sur un mur une "moisissure" jaunâtre, il conseille à son client (vendeur) de faire analyser cette substance par un spécialiste mérule (précision importante : le diagnostiqueur ne possède lui-même aucune compétence dans le domaine parasitaire). Le vendeur ayant accepté cette proposition, un prélèvement est envoyé à un laboratoire, qui conclut à l’absence de mérule (tout en précisant que ce résultat ne concerne pas l’immeuble dans sa globalité). La vente faite, l’acquéreur découvrira rapidement la présence de mérule ! L’acquéreur attaque le diagnostiqueur, auquel il reproche d’avoir manqué au devoir de conseil. Dans le cadre d’une défense pro-active, le cabinet JOST a démontré que le problème ne vient pas du diagnostiqueur mais du notaire : en effet, l’acte de vente précise que l’analyse faite par le laboratoire démontre qu’il n’y a pas de mérule dans l’immeuble. Le juge a tranché (pas encore de façon définitive) : le consentement de l’acquéreur a été faussé EXCLUSIVEMENT par les termes de l’acte notarié.
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March 31, 2025
❗ Actualiser/rectifier un rapport de diagnostic: une situation à risque. 🧭 Un notaire demande au diagnostiqueur d’ "actualiser" un rapport « termite », car la vente se signera… demain ! La prudence serait alors d’exiger un délai suffisant afin de retourner sur site, avant de délivrer un rapport actualisé (sans usage excessif du « copier/coller »). La pratique révèle cependant des comportements assez variés en la matière (qui traduisent, parfois, une prise de conscience insuffisante des risques d’un diagnostic actualisé « à distance »). cf. DIAGACTU de janvier 2025: "Le renouvellement hors sol" Supposons toutefois que le diagnostiqueur parvienne à obtenir du notaire un délai suffisant afin de retourner sur site. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, rien n’est alors aussi simple qu’il y paraît. 🧐 Cas réel: De retour sur le terrain, le diagnostiqueur s’aperçoit que lors de son passage initial un élément amianté a été omis. En effet, l’opérateur n’a pas examiné la sous-toiture car le donneur d’ordre a  affirmé qu’elle daterait d’après 1997. Lors de son retour sur site, l’opérateur, pris de doute, pratique un prélèvement, qui finalement confirmera la présence d’amiante. Parallèlement au rapport termite actualisé, que faire ? Editer un nouveau rapport amiante ? Certains seront tentés de retoucher le rapport initial, en livrant une « version 2 » qui sera ensuite transmise au donneur d’ordre et/ou à son représentant. D’autres préfèreront établir un rapport complémentaire (notion pourtant inconnue de la norme et/ou de la réglementation). ⚠️ Rappelons que les sous-toitures restent un vrai sujet (l’amiante étant parmi les 1ères causes de sinistre). Un premier rappel s’impose : tant que la vente n’a pas été finalisée par acte  notarié, il est encore temps de rectifier les choses (n’en déplaise au négociateur et/ou au propriétaire), quitte à renégocier les conditions de la vente. Encore faut-il choisir une méthode sûre, même si l’usage des actes rectificatifs s’est généralisé (qu’il s’agisse d’une vente ou d’une décision de justice). 💬 Conseils de précautions rédactionnelles : • toujours faire apparaître (dès l’intitulé) la notion de rapport rectificatif, • expliquer (clairement) les raisons de ce rectificatif : dans notre exemple, une découverte de matériaux amiantés après le repérage initial, • expliquer que le prélèvement opéré a révélé une présence d’amiante, • recommander au lecteur (par exemple via la formule « annule et  remplace ») de ne pas tenir compte du rapport initial et de n’utiliser que le  rapport rectificatif en cas de vente et/ou de location. Enfin, l’on ne saurait trop insister sur la nécessité de conserver la preuve de l’envoi du rapport rectificatif (accusé de réception du mail d’envoi, etc.). Idéalement, le rapport rectificatif sera aussi transmis au négociateur de la vente ET au notaire, de manière à éviter tout risque d’évaporation d’un document contribuant à la sécurité rédactionnelle du diagnostiqueur.
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September 22, 2025